La FAGE considère que la sélection à l'entrée est une fausse solution à un vrai problème. Elle ne ferait que repousser la problématique du taux d'échec de la première année en laissant aux portes de l'université des milliers de jeunes sans possibilité d'accéder à une formation. L'échec à l'entrée de l'université plutôt qu'à la fin de la première année en somme.
La FAGE considère que l'échec à l'université ne se neutralise pas en mettant en place une mesure artificielle mais bien en luttant contre la réelle cause de cet échec : l'orientation des jeunes.
LA FAGE considère que tout étudiant souhaitant aller à l'université doit avoir le droit de le faire. Mais il serait illusoire de penser que tous les jeunes soient préparés à suivre une formation universitaire. En France, 24% des étudiants issus d'un baccalauréat professionnel décrochent, contre 4% pour ceux issus d'un bac général. Il est clair que ces 24% d'étudiants ont été mal orientés à la suite de leur baccalauréat. Pour la FAGE, le véritable problème se situe à ce niveau.
La FAGE propose alors d'entreprendre une réelle rénovation du service public d'orientation. Il est nécessaire d'apporter plus de clarté aux dispositifs existants : CSE, CIO, DIO, DRONISEP, CCREFP, conseillers d'orientations, dépendant soit des Régions, soit de l'Etat : tout cela est illisible pour les jeunes.
Il est indispensable de rendre ces dispositifs plus fluides, plus coordonnés, afin que les jeunes, issus du lycée ou non, puissent disposer de la meilleure orientation et du meilleur accompagnement possible. A ce titre, la FAGE estime que la mise en place d'un guichet unique de l'orientation permettrait d'apporter plus de lisibilité et d'efficacité.
Des mesures indispensables pour que l'université remplisse son rôle d'acteur du service public, accessible à tous et garant de l'égalité des chances.
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