03/03/2014
CARACAS - L'European Students' Union (ESU) condamne les actions qui ont conduit au décès d'au moins trois étudiants lors d'une marche pacifique contre le gouvernement du Venezuela le 12 février dernier. Soixante étudiants ont aussi été blessés et quatre-vingt-dix illégalement arrêtés, principalement dans les villes de Caracas, Valencia et Puerto Ordaz.
Suite à ces événements violents, les protestations anti-gouvernement se sont intensifiées et c'est maintenant la totalité de la société qui a rejoint le mouvement initié par les étudiants. Les autorités publiques ont répondu en ayant de plus en plus recours à la violence, mais aussi aux arrestations illégales. L'organisation non-gouvernementale Foro Penal et un groupe d'avocats spécialisés dans les droits de l'Homme ont même annoncé qu'au moins vingt étudiants ont été torturés par les autorités après leurs arrestations.
L'ESU dénonce le non-respect des droits les plus fondamentaux de l'Homme, en particulier le droit de se rassembler et de manifester de manière pacifique. Historiquement, les étudiants ont joué un rôle essentiel dans les mouvements sociaux et le développement de la démocratie.
Les étudiants vénézuéliens ont déjà prouvé qu'ils étaient capables de tenir un dialogue constructif avec le gouvernement. Les organisations étudiantes de différentes universités ont rédigé une déclaration commune sur le sujet et le président de la Fédération des Centres Universitaires, Juan Requens, a également alerté le ministre de l'éducation sur la gravité de la situation.
L'ESU soutient l'action de ses camarades dans leur combat pour la démocratie, la transparence et la sécurité. L'ESU supporte également les demandes de respect de la liberté de rassemblement, comme indiqué dans la constitution.
« Le gouvernement du Venezuela doit respecter ses citoyens et écouter leurs revendications. Les actions de torture et d'arrestations illégales doivent immédiatement cesser. L'ESU appelle le président Nicolas Maduro à mettre fin aux actions de violence, de torture et à engager le dialogue avec les citoyens, afin que leurs voix puissent être entendues dans un climat de respect » dit Fernando Galan Palomares, Vice-Président de l'ESU.
L'ESU restera attentive à l'évolution de la situation des étudiants du Venezuela et suivra de près les actions du gouvernement quant à leurs revendications.
CARACAS - The European Students' Union (ESU) condemns the actions that led to the death of at least three students that participated in a peaceful march against the government of Venezuela on 12 February. Sixty students were also reportedly injured and ninety imprisoned, mainly in the cities of Caracas, Valencia and Puerto Ordaz.
Anti-governmental protests amplified following these violent events and the whole Venezuelan society has now joined the movement, initiated by students. Public authorities have responded by enforcing violence, illegal arrests and torture against protesters. The non-governmental organisation Foro Penal Vezolano and a group of lawyers specialized in human rights have said that at least twenty students were tortured by public authorities after their arrests.
ESU denounces the lack of respect for the most fundamental human rights in Venezuela, especially the right to assemble and to protest peacefully. ESU also condemns any actions of violence, cases of torture and illegal arrests targeted at students and other protesters. Historically, students have played an essential role in social movements and for the development of democracy. Students are driving forces for change and Venzuelan students are showing this force today.
Venezuelan students have already showed their willingness to have an open dialogue with the government. Student organisations of various universities adopted ajoint communiquéon the issue and the President of the Federacion de Centros Universitarios, Juan Requens, has also discussed the situation with the Venezuelan Minister of Education.
A message to the President
ESU stands in solidarity with fellow students in Venezuela in their efforts to fight for democracy, transparency and security. ESU also expresses its support to Venezuelan students in their demand for the government to respect the right to assemble as it is proclaimed in the country's constitution
"The government of Venezuela must respect its citizens and listen to their demands. Actions of torture must be ceased immediately and illegally arrested students must be released all across the country. ESU calls on the President of Venezuela, Nicolas Maduro, to investigate all cases of violence and torture, to engage in a constructive dialogue with its citizens and students and to allow the voices of Venzuelan students to be heard in a safe and respectful environment," says Fernando Miguel Galán Palomares, Vice-Chairperson of ESU.
ESU will continue to monitor the situation of students in Venezuela and the government's reaction to their demands.
Actualité | CP et DP
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